Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Post teen

Publicité
2 mars 2011

Someone like YOU - Adele

Quelqu'un peut-il me dire quand le dernier au-revoir est vraiment le dernier ?

Hier encore j'étais à toi. De cette belle appartenance choisie. Celle que l'autre ne réclame ou n'exige pas. Celle que l'on concède parce qu'il n'y a pas de meilleure évidence. Ton visage, dans mes souvenirs, se fâne. Il me reste de ton odeur un arrière goût de nostalgie. Je crois pouvoir encore entendre ton rire lorsque ta gorge se déploie. J'ai en mémoire chacune des tes intonnations. Et pourtant le temps grignotte chacun de ces souvenirs pour ne me laisser que des photos, des dates et des saisons.

3 hivers et 2 printemps. Autant de coupures et de retrouvailles.

Tu vas et je viens, encore le même lien. J'aimerais ne plus me sentir tienne et que tes regrets se tournent vers quelqu'un d'autre.

Peut-on me dire si ce dernier au-revoir était vraiment le dernier ?

Je ne compte plus ni les au-revoir ni les adieux.

 

Publicité
21 février 2011

What's going on - Marvin Gaye

Un jour tu es mon tout et le lendemain je suis prête à faire sans toi.
Je me souviens du jour de notre premier baiser, de celui de notre première baise, de celui de notre première rupture.
Je me souviens de ma première fuite, sous la pluie, vers la gare. Je me souviens de ces fois où tu es venu me chercher.
Je me souviens d'y avoir cru envers et contre toi. Je me rappelle encore les dizaines de mails qui me disaient de fuir et les dizaines de fois où j'ai fait marche arrière.

Pourtant, j'ai beau chercher, il m'est impossible de me rappeler ce matin où j'ai accepté que tu me manques.
C'était juste là, tout à coup. Tu n'as pas cessé d'être indispensable, tu n'as pas cessé de faire frémir chaque parcelle de mon corps quand ta voix se fait douce. Tout est toujours pareil, sauf que...

Sauf que j'ai grandi. J'ai accepté que tout cela ne soit pas suffisant. J'ai accepté le "mauvais timing".
J'ai accepté d'avoir mal et de pouvoir m'en remettre.
J'ai accepté de t'entendre me dire je t'aime sans pour autant penser que ça nous sauvera.

Je ne sais pas ce qui nous est arrivé.
Mais voilà, je suis loin.

J'espère avoir la force de m'y tenir,
surtout lorsque de nouveau
tu veux te rapprocher.

10 février 2010

#136 Roman. ce.

"Non, ce que j'aime - je le sens maintenant - dans l'amour (et voyez-vous, je n'ai que mon expérience avec Halim à Alger, puis ces jours-ci... avec vous; c'est tout!), pourtant, j'en suis sûre: j'aime ce dialogue à la fois de nos corps, et la façon dont je peux délier enfin ma parole... A cause , à cause bien sûr, du plaisir, mais aussi de notre attention au cœur même de ce plaisir, de la tienne aussi... et seulement après, de la tendresse!

(...)
Oui, ce que j'aime, reprend-elle, c'est le vrai temps de l'amour, ou au moins son rythme, ses arrêts, ses silences, puis, comme tout à l'heure, à cause de mes mots imprudents, de ta vive réaction, cette brûlure soudaine... Tu vois, à peine commence-t-on à se connaître que c'est ce flux que l'on apprend, chacun de l'autre... La durée de l'amour, je ne vois pas d'autre mot: chaque fois inventer, trouver l'approche lente ou brusque, nous entrepénétrer, nous éloigner, nous frôler à nouveau, nous sentir, nous pressentir de loin... cela devrait s'écouler toujours ainsi dans un couple: le secret de la recherche, ce code qu'établissent très vite les deux corps, aux aguets ou toujours en mouvement...
L'amour n'est-ce pas la métamorphose ainsi entrevue? Je divague? Je discours?"

Les Nuits de Strasbourg, Assia Djebar.

10 février 2010

#135 À droite ou à gauche ?

Tu cherches un chemin et quand les portes s'ouvrent, tu paniques, tu as peur d'entrer, peur de te tromper.

Alors, comme une conne, tu restes figée en attendant de voir filer les opportunités.

On va essayer de ne pas continuer comme ça et prendre le train en marche.

ps: Les pubs pour l'orientation scolaire sur Spotify c'est à la limite de la cruauté.

10 février 2010

#134 Fresh memories

J’écris très peu ces derniers temps. J’ai compris que j’écrirai moins ici quand je l’ai eu dans ma vie. Voyez-vous, je n’écris pas. J’envois des lettres ouvertes. J’ai toujours écris vers l’oreille d’un ami, d’un amant, d’un étranger. Et puis je l’ai eu dans ma vie, et tout ce que j’avais à dire trouvait soudain une oreille attentive. Je ne dis pas qu’il comprend tout, mais il écoute, et si parfois il ne réagit pas comme je le voudrais, quand je le voudrais, au moins il écoute.

 

Et tout ce dont je veux me décharger, tout cela va vers lui. À tort ou à raison.

 

Les mois passés à se fuir sont derrière nous. Je suis partie, puis revenue. Je ne sais toujours pas pourquoi. Je ne sais pas si j’ai tort ou raison. Mais je suis encore là, son amoureuse, sa compagne, son amante. J’ai cru qu’il fallait de la violence pour me sortir de tout cela. J’ai cru que le seul moyen était de dire au revoir et à jamais. Combien de chance doit-on s’accorder avant de dire qu’il n’y rien d’autre à faire que de se dire au revoir. À jamais.

 

Revenir n'efface en rien la rupture. Si la distance n'est pas tout à fait là, le risque pris reste le même. Je ne sais pas si j’ai eu tort où raison.

 

Je ne sais pas si l’on doit appeler cela une dernière chance, un nouveau départ ou que sais-je encore.

 

Je n’ai pas l’impression de te retrouver, je n’ai pas non plus l’impression de rencontrer un nouvel homme.

 

Peut-être est-ce moi qui ai changé ? Peut-être que j’en attends moins et que du même coup, tu peux m’en donner plus. Je crois surtout que j’ai à nouveau envie de t’aimer, de te chérir, de t’accompagner dans la vie.

 

Je ne sais pas ce qu’une relation doit être, je n’ai que 22 ans.

 

Mais ce jeu de rôle entre nous me plait bien. ça me va de trouver en toi un amant, un homme qui a peur de grandir (vieillir), un homme qui sait prendre soin de moi, un freak, un idéaliste, un gamin, un fils, un ami, un ennemi. Tout cela à la fois.

Cette liberté me plaît.

Parce que du même fait je suis libre d'être ton amante, ton élève, ton amie, ton ennemie, ta violence mais aussi ta douceur.

 

Surtout ta douceur.

 

Enfin j'essaie.

 

 

Ps : Culcul la praline en action.

 

Publicité
4 janvier 2010

#133 Unchained melody (nl)

Déjà me fuient les lumières chaudes du bas pays balayant des façades couleur rouge brique. Je ne me souviens guère de l’accent de la ville, seulement les canaux, les arcs, les trams et l’eau gelée. Un escalier étroit menant au nid douillet, et l’espace, le temps pour revenir l’un à l’autre. Nous sommes nous perdus ?

Quelque part entre l’aigreur et la lassitude. Je n’ai plus eu le courage. Un jour, paralysée jusqu’à midi dans un lit trop chaud pour rester agréable, j’ai vu la vie sans toi, c’était joli. Les aigreurs sont dures à vivre, d’autant plus qu’elles sont les tiennes. C’est pour survivre, ai-je pensé. Je me suis tellement accrochée à toi que je me suis pendue, un peu, et la passion a laissé place au dégoût. La chair, la tienne est devenue amère, ma peau, un peu plus dure. N’en plus pouvoir de ta colère, ton éternelle colère, ta douce colère, celle qui fait de toi un être concerné, sensible, humain. N’en plus pouvoir de ces questions. Passer mes jours à chercher la douceur et mes nuits au téléphone, avec toi, pleines de ratures. Les insomnies, la neige, voilà ce qu’il me reste de ce mois de décembre.

J’ai découvert cet autre en toi : la cruauté même. C’est donc vrai que parfois les garçons jouent à faire fuir les filles, même si, ou plutôt quand bien même, m’aime… J’ai vu notre jeune amour, un an seulement, s’enfouir sous des tonnes de reproches. Et tu sais quoi ? L’amour c’est moche parfois. J’ai souhaité ne jamais t’avoir aimé pour ne pas tanguer à chacune de tes phrases. J’ai souhaité la liberté des filles sans attaches, sans boulets au pied. Et je me suis fourvoyée. Qu’importe l’amour ou le reste, il y a toujours des boulets aux pieds des filles. Avant tu m’aimais trop. Quelle hérésie ! Aujourd’hui est-ce que tu ne m’aimes plus ? Mi- Décembre et le froid. Je n’ai plus posé de questions, j’ai cessé de vouloir comprendre.

Soit. Il y a l’amour et puis la vie. Soit, il se pourrait que tu ne sois qu’un petit point sur mon trajet. Alors, soit. L’air de dire Basta ! Fin décembre : l’accalmie. Est-ce le manque ou l’envie qui reste. Les deux sans doute. Peut-être l’habitude, aussi. Quoi qu’il en soit mon corps crie le manque de toi et ce voyage tombe à point. Muets sur l’avenir nous nous envolons ailleurs. Je ne sais pas si c’est un nouveau départ. Toi non plus. Mais ce voyage entrepris main dans la main fut tellement bon que couper les ponts maintenant serait une torture.

Qui suis-je pour toi ?

L’avenir, on s’en moque.

7 novembre 2009

#132 Libre réponse pour une demoiselle

Il faisait nuit sur l’Est. Un voyage en voiture plus tard, nous voilà assis sur le canapé vert de ton salon. Drôle de canapé vert aux allures de vestige d’un temps passé. Le fauteuil de Dracula au velours vert et aux franges torsadées. Accessoire de théâtre pour un drôle de dialogue. Je me souviens toi et moi, assis côte à côte. J’ai ressassé les mêmes doutes. Nos incompréhensions. J’ai parlé du poids des mésententes passées. Tu sais, ce dossier à charge que l’on remplit avec le plus grand soin et qui, petit à petit, enlise notre amour. Il y a des chaines à nos pieds, mon amour. Puis, dans ton silence tu es devenu loquace. Alors que j’énonçais toutes les raisons qui font que « non, vraiment, je n’en peux plus, ça ne peut pas durer, je suis fatiguée » tu n’as cessé de me répondre, en silence. Toujours. J’ai tourné la tête vers toi ensuite mon cœur s’est emballé. Mon regard a fui. Je me suis surprise à dire « ne me regarde pas, ne me fais pas ce regard là ». Bien sûr, tu n’as pas compris, tu ne sais pas ce dont tu es capable, parfois, avec tes yeux couleur tournesol. J’ai continué à parler d’une fin inévitable. Comme elle, j’ai dit « je la connais, l’issue », comme elle, d’avance, j’ai tiré des traits, sur nous, sur demain, sur Les paysages d’hiver. Et toujours à côté, ce désir.

Dorénavant je sais pourquoi je suis là, encore. Ce n’est pas le réconfort, ce n’est pas l’habitude. Dans mes nuits les plus sombres il reste cet écho. Celui de la première nuit. Il n’y a rien de plus vrai que cette première nuit et son écho qui perdure. Tandis que je tire des traits imaginaires, l’épais fil de nos amours résiste. Ce n’est pas dans tes yeux ni dans les miens. C’est au delà, c’est malgré tout, c’est au dessus de tout. Parfois, je ne sais pas si je t’aime. Mais tant qu’il y a cette chose, cette délectable chose...

Cette chose là, qui logée entre nous me fait exister
EXULTER.


1 novembre 2009

#131 Des chrysanthèmes pour mamie

Je me souviens avoir pensé "t'as fuit petite mauviette". C'était entre sept et huit heures ce matin, j'avais eu froid toute la nuit. C'était le dernier matin dans cette chambre rouge avant le déménagement. Tu es descendu plus bas, profiter de nos derniers instants dans ce lit deux places. Comme tu sais le faire, tu as passé tes mains entre mes cuisses nues. Ensuite tes lèvres ont parcouru ma peau. Et puis tu m'as donné du plaisir. Comme toujours et je sais à quel point tout cela peut-être rare.

Pendant que tu t'apprêtais à me faire jouir de deux façons différentes j'ai pensé "mauviette".

Là, les jambes nues dans ton lit j'avais fui la fraîcheur d'un cimetière de Seine Saint Denis. Je suis venu oublier avec toi la petite pluie de ces premiers jours de novembre passés. Et puis déserter les nouvelles tombes. Surtout. Les premières à passer la Toussaint.
Je me suis souvenu de ces visages réunis par la peine devant une photo qui ne vieillit plus. J'avais en tête le gâteau et le thé qui m'attendaient surement chez le vieil oncle C. J’avais en tête ma chaise vide et mon âme au regret. Alors je t’ai rejoint.
Les minutes passèrent et ta bouche pris possession de moi, encore. Existe t-il plus agréable fuite que le plaisir?

La Toussaint a duré neuf longs mois cette année.

Ce matin, j'ai pris une pause.

Et puis...
fontaine.

1 novembre 2009

#130 HONEY, honey (Feist)

Je ne fais pas exception à la règle. Je ne suis ni plus ni moins qu'à mettre dans le même panier.
Avec moi le jalouses, les pleureuses, les niaises et les emmerdeuses. Je ne fais pas exception et j'arrive de moins en moins à te le cacher.
Il n'y a plus cette liberté d'alors, cette possibilité d'être toutes et n'importe qui.
Un an après, je suis dénudée de tous mes mensonges, de mes artifices et des mythes que j'ai créés autour de moi.

Sur le bout des doigts ou presque, tu connais toutes mes vérités, et gentiment tu t’en sers contre moi. Et alors je m’en veux de t’avoir donné tant de place, de m’être trop longtemps lovée  entre l’épaule, le cœur et le flanc de ton corps.

Ainsi, lorsque tes phrases mettent à découvert tous les vices que je m’efforce de cacher. Quand tu fais voler tout ça à mon visage. Quand il n’y a pas d’amour dans ta gorge et que tu me brises aussi bien que tu me donnes du plaisir.
Dans ces moments là
I’ d rather be single.



6 octobre 2009

#129 NOCTURAMA ou un soir d'été sur la Côte d'Azur.

Tu me parles de l'élégance des paysages passés. La terre rouge du sud s'étale sous les roues de ta voiture. À mesure que le temps passe tes souvenirs défilent, et me voici transportée à des années lumières de nous. Sur le siège passager, une autre sensualité que la mienne. Tu parles des tes émois passés, de ces montagnes arpentées la main dans une autre main que la mienne. Tu me parles de ce port, de ses cheveux roux, de votre amour de jeunesse. Et tandis que ta main est lovée dans le mienne, assis sur un coin de ce même port, ton cœur dévoile des secrets qu'il ne devrait pas dévoiler. Il fait nuit sur le port tandis que les bateaux, au gré des flots, laissent entrevoir la fugace danse de la Méditerranée. Soudain, je n'ai plus ma place. Je regarde dans tes souvenirs et je vois partir un être aimé. Mon corps s'éclipse, j'assiste alors à la valse de vos amours naissantes. Je te vois passer ta main dans ses cheveux. Je vois ses yeux sur toi, le désir et l'amour. Les premières fois, bordel vos premières fois, là, sous mes yeux.

D’un coup, tu t'arrêtes. Tu poses ta main sur mon épaule, tes lèvres, ta langue sur ma nuque. J'ai le regard flou, le vague à l'âme. Alors, tu me libères d'un passé qui n'est pas le mien pendant que déjà naissent jalousie et autres perversités.

J'ai plusieurs passés à mon arc. Tu n'es pas le seul. Seulement, les miens sont comme autant de feuilles mortes milles fois foulées. Le tien te colle à la peau. Les mots d'autres filles qui t'ont blessé, les détours que tu as emprunté jusqu'à moi. Tout ça, je le vois. Comme autant de sens interdits.

Déjà fait. Porte close. Déjà dit.

Enfin, j'apprends à faire avec parce que je sais le sens de ces mots à nouveau prononcés. Je sais tes nuances nouvelles. Et, surtout, je sais tes espérances.

Vous ne savez pas le chemin parcouru.

Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Publicité