# 122 The one where I just can't stop crying

Je ne comprend plus tu sais...
Où sont passées les fins heureuses, les prières exaucées, les rires des enfants et les lendemains chantant.

Il n'y a plus rien de beau à prendre, cette année est déjà passée à la postérité, classée parmi les années merdiques, l'année où les gens sont malades, se battent et puis crèvent.

L'année où la chimiothérapie, la radiothérapie, la médication, tout ça n'est qu'un amas d'heures qui font croire que... Alors que non.
L'une est morte en un an, dans un pays où elle n'a vu rien d'autre qu'un hôpital. Un pays loin de son soleil natal. Un voyage pour mourir. On aurait du l'appeler comme ça cet aller simple. Un aller pour la mort.

Et au désespoir succède la colère, parce que merde, les enfants de 8 ans ne meurent pas que dans Grey's Anatomy.
Ça arrive tous les jours, en silence, dans un lit tout blanc.

Et ça veut dire quoi mourir quand on a à peine vécu.

Et nous les autres on reste là, vivants et morts un peu, tout de même.

Et plus rien ne me paraîtra atroce après ça.

Je ne sais pas comment sera la suite. J'ai déjà tellement peur de voir le petit cercueil blanc.
Pourtant un cercueil de plus ou de moins, c'est pas comme ci le début d'année ne m'avait pas  permis de me préparer...
Une sorte de répétition la grand-mère qui meurt. Un doux commencement à côté de ce qui vient d'arriver là.

(Je ne relis pas, j'avais juste besoin de dire un peu ma colère)
(comme ci ça pouvait y changer quelque chose)
(...)